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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 17:00

Créé en 1971 par les ROLLING STONES,
Wild Horses est ici interprété par ses auteurs, en 1975.



Rolling Stones - Wild Horses (Live Acoustic)



   L' enregistrement ci-dessous - tout à fait excellent - vient de sortir.
Susan BOYLE en a fait son premier single et il faut bien dire que son interprétation de ce standard des années 70 est tout à fait fantastique près de 40 ans après !
  Quelle voix magnifique, puissante, colorée et émouvante !


 


Childhood living is easy to do
The things you wanted I bought them for you
Graceless lady you know who I am
You know I can't let you slide through my hands

Wild horses couldn't drag me away
Wild, wild horses, couldn't drag me away

I watched you suffer a dull aching pain
Now you decided to show me the same
No sweeping exits or offstage lines
Could make me feel bitter or treat you unkind

Wild horses couldn't drag me away
Wild, wild horses, couldn't drag me away

I know I dreamed you a sin and a lie
I have my freedom but I don't have much time
Faith has been broken, tears have been cried
Let's do some living before we die

Wild horses couldn't drag me away
Wild horses, couldn't keep me away

Wild horses...

 






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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 18:33
À présent, tout le monde la connaît mais en 1984 qui aurait parié sur une telle notoriété ?
Elle chante "The way we where de Barbra Streisand. Elle tient mal son micro qui n'est pas un excellent micro de chant et la sonorisation a des Larsen...
C'est à l'occasion d'un concours au Fir Park Social Club à Motherwell.
Et qui a dit que personne ne l'avait jamais embrassée ?



Le 30 mai 2009 lors de la finale :



Cette voix, quelle beauté  et quelle sensibilité !

Je m'associe complètement à ce texte de Viviane, qui est entre autres professeur de chant lyrique pour dénoncer cette finale volée...

Notre société occidentale traverse une incontestable crise des valeurs. Finkielkraut dont la mauvaise humeur chronique n'a d'égale que la très grande prescience de la décadence de nos sociétés disait déjà il y a quelques années : " En lançant la diversité à l'assaut de la hiérarchie des valeurs, le progressisme idyllique détruit la société aussi sûrement que le cynisme capitalistique." Mais également: " La banalité est ineffaçable".

Aujourd'hui et afin de survivre, le capitalisme paie de son plein gré une rançon au progressisme idyllique et à son idéologie multiculturaliste afin de continuer ses basses oeuvres de destruction du sens, de l'autorité remplacée par la domination, de l'abêtissement des foules et de l'apologie de la différence en tant que valeur!

Il y a quelques semaines naissait à son public une voix.
Susan Boyle, choriste dans une petite chorale provinciale, talent en or comme il en existe partout et hors les circuits de la promotion corrompue, offrait à son public dans le cadre de ce qui était autrefois le radio crochet et est devenu une entreprise de fric, offrait donc sa voix au velouté magique, son legato parfait, sa technique instinctive, naturelle et sans défaut.

Bien sûr, elle se trouve hors sentiers balisés par les médias friands d'anorexie mentale et de voix fluettes mais nées dans la graisse.
Elle est un corps, une voix et un  coeur, elle en possède pour deux et même mille et bien davantage car ce qu'elle représente, ce sont tous les talents oubliés dans nos campagnes, tous les anonymes à qui jamais ne sera donnée aucune chance.

Cette chance elle a su la saisir.
Hélas, immédiatement les médias ont souhaité la faire rentrer dans leurs clous, qui ne sont que de passage.

Et le verdict affligeant qui a consacré lors de la finale un de ces groupes de hip-hop dont existent des millions d'exemplaires un peu partout ( celui de notre bonne ville de Langon aurait tenu la dragée haute au groupe Londonien sacré contre Susan Boyle, tant du point de vue du talent que de leur arrogance qui est à vomir) me pose quelques questions.

Lorsqu'une société en arrive à confondre le talent et l'appartenance ethnique, est elle encore en possession de cette faculté de juger dont parlait Emmanuel Kant?
Depuis quand le fait de se réunir entre blacks, blancs beurs est-il un label de qualité artistique?
Un concours qui juxtapose des prestations de solistes et des prestations collectives est-il encore un concours qui laisse sa chance à chacun?


Il est en tous lieux des artistes de génie. Pianistes noirs tels Oscar Peterson, métisses tels Keith Jarret, turcs tels Fazil Say, cantatrices françaises telles Véronique Gens, Egyptiennes telle Oum Kalsoum, Africaines telles Myriam Makeba. Des poètes de toutes nuances tels Edouard Glissant, Gabriel Okoundji qui publie ses poèmes en français, en Congolais et en Occitan. Le talent n'a pas de couleur, le talent est le talent.
Le commun dénominateur de ces créateurs ou artistes est leur humanité.

Quelle est cette peur nouvelle qui,  à la voix pure au legato parfait, à l'engagement de tout l'être en solo  comme l'a offert Susan Boyle, incline jury et public à lui préférer cette " musique urbaine ", sa chorégraphie mille fois données, ses costumes criards, sa violence sous jacente, sa musique hideuse et sans âme et ses gestes hachés de danseurs approximatifs?
Qui a un jour assisté à un spectacle du cirque de Pékin aura reconnu là une bien médiocre imitation de leurs jubilantes pyramides humaines. Qui a vécu en Afrique aura constaté, apitoyé, une pâle copie des danses rituelles jouées par les enfants dans tous les villages de ce continent. Car le Hip Hop n'est que la dégénerescence urbaine exportée en occident de danses sacrées africaines. Le hip-hop s'est approprié la coquille vide de danses destinées originellement à canaliser la violence collective et en a fait une danse d'exhortation à la violence.

Nos citadins auraient-ils à ce point là la trouille de leurs banlieusards qu'ils leur fassent  l'aumône d'un prix et d'une ovation? Tellement rassurant de leur faire croire qu'ils sont intégrés ou intégrables... Pensent-ils en applaudissant un groupe dont la prestation est plus que banale calmer la fièvre de ceux qui rongent leur frein aux portes de leurs quartiers et se seraient reconnus dans cette médiocrité ? Quelle stupidité doublée de mépris et de courte vue... j'y lis un racisme tout aussi sournois  que celui qui consiste à évincer une provinciale parce qu'elle est de surcroît blanche.
Si les beaux quartiers doivent être détruits par les banlieues, ils le seront et ce ne sont pas des actes symboliques qui atteignent directement les valeurs esthétiques qui les en empêcheront.
Que dire des noirs ou autres ethnies rejetées dans les quart de finale parce qu'ils se présentaient seuls avec courage, porteurs du flambeau, non de leur couleur de peau mais de leur talent?
Dernier point. Nos citadins seraient-ils à ce point formatés à la pixellisation du monde que le legato de la vie, ou d'une voix leur est devenu inaccessible?
On comprend mieux alors que ce qui reproduit  l'esprit ( ?) le rythme, les couleurs sans nuances, les gestes sans vie et la violence téléguidée des jeux vidéo les aient davantage touchés que l'humanité aimable et offrante de Susan Boyle.


J'ai le sentiment de vivre dans un siècle où les idées deviennent folles. Où la vérité ne vient plus de la réflexion mais de l'avenir et des peurs qu'il génère.

Dans cette joute au verdict honteux, la ville a récompensé ... la ville et ses abords.  C'est une honte.
Cette forme insidieuse et sournoise de racisme anti-blanc professée par les blancs eux-mêmes trouve sa source aux conséquences incalculables  dans une repentance organisée par les pouvoirs en place.  Et pourtant... Blanc, noir, jaune, brun, rouge, nous sommes tous humains et se détester soi, c'est détester l'autre.

Cette repentance et ses actes gratuits et niais, voire nuisibles,  la descendante de Cheyenne que je suis, dont le peuple a subi un génocide oublié,  s'y refuse de tout son être. Je ne me sens pas responsable du génocide des noirs organisé par les hordes musulmanes sur l'Afrique. Je ne me sens pas responsable du génocide organisé par les marchands d'esclaves blancs avec la complicité des chefs de villages africains, ni celui des troupes d'Attila sur l'Europe. Et je ne veux pas que mes enfants vivent dans une région du monde où l'on culpabilise chacun pour des crimes commis par d'autres en d'autres siècles.
Je ne veux pas assister silencieuse au sacrifice de la beauté sur l'autel de la médiocrité et de la diversité comme valeur esthétique.

Basta !


Que l'on n'oublie pas, il pourrait bien y avoir un autre scénario que celui de la destruction des villes par leurs lisières coléreuses.
Les révolutions sont toujours parties des campagnes. La veulerie et le cynisme de ceux qui vivent dans les cités, qu'elles soient riches ou pauvres, pourraient bien un jour proche se retrouver toutes deux au sommet d'une pique ou d'une fourche. En tant qu'artiste j'en porterai une et gare à qui se trouvera en face.

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 11:33
Il n'y a rien d'autre à dire que ce mot : écoutez !



Goguenards ils le sont tous de prime abord,
puis médusés au bout de huit notes...


Le journal Le Monde raconte que "Susan Boyle, une Ecossaise de 47 ans au chômage, est devenue une vedette sur Internet grâce à un passage remarqué dans "Britain's got talent", une émission britannique de découverte de talents. Le concept est similaire à la "Nouvelle Star", diffusée sur M6 en France. En quelques jours, plus de 12 millions de personnes ont visionné la vidéo de sa prestation sur le site YouTube.

  Lorsque Susan Boyle est montée sur scène, samedi soir, elle a été accueillie par un public ricanant face à son accent écossais prononcé et son physique ingrat. Les trois juges masquaient à peine leur agacement à l'idée de perdre leur temps avec une candidate aussi peu prometteuse.

"PERSONNE NE RIT MAINTENANT"

Mais dès les premières mesures de son interprétation de I Dreamed a Dream, une chanson tirée de la comédie musicale anglaise Les Misérables, l'auditoire du théâtre de Glasgow est saisi. Conquis, le public se lève et l'applaudit, le jury a les mâchoires qui en tombent et les yeux écarquillés de stupéfaction.

"Sans aucun doute, c'est la plus grande surprise que j'ai eue pendant les trois ans de cette émission", explique Piers Morgan, l'un des juges, alors qu'avant cette performance, avoue-t-il, "tout le monde se moquait" de la chanteuse écossaise. "Personne ne rit maintenant, c'était époustouflant", a-t-il ajouté.

La solide Ecossaise, qui a indiqué en coulisses juste avant de monter sur scène qu'elle était au chômage, n'avait jamais eu de petit ami et chantait depuis l'âge de douze ans, est désormais comparée à Paul Potts, un vendeur de téléphone portable devenu chanteur d'opéra après sa victoire dans la même émission en 2007."

 

Pour ma part, j'ai vu la vidéo deux fois. La première fois j'ai pleuré, avec de vraies larmes d'une authentique émotion. La seconde fois, j'ai pleuré de la même façon et je me suis demandé pourquoi. J'ai compris quand je me suis rendu compte de tout cet environnement médiatique et des à-priori qu'il véhiculait. En huit notes tout était joué et gagné ! Cette femme un peu épaisse, pas très distinguée et qui ne se rendait peut-être pas tout à fait compte de l'enjeu incroyable que représentait sa prestation avait quelque chose à dire, en le chantant.


Si le cœur de Sue
N'avait pas chanté
Les trois capitaines
L'auraient appelée vilaine
Et la pauvre reine
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes des reines
Va-t'en remplir ton seau

Moi j'ai pris la peine
De m'y arrêter
À la voix de Sue
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine
Bien récompensée
Et dans le cœur de la pauvre  Susan
Qu'avait jamais chanté
Moi j'ai trouvé une voix de reine
Et moi j'en ai pleuré...

 

(Pardon Georges ! Ça me rappelle les contes & légendes de mon enfance dans lesquels la beauté de l'âme se cachait souvent sous des aspects peu engageants... Comme ces sabots d'Hélène ! Susan BOYLE était aussi venue avec ses sabots dondon, avec ses sabots dondaine, mais ça ne laissait préjuger en rien de son talent bien réel.)


Sa voix était largement aussi impressionnante que celle de Céline DION & Barbra STREISAND réunies :

 




Oui, dites-le moi franchement, qui de ces trois femmes dégage le plus d'émotion à l'état brut ? Où est la sincérité dans l'expression  d'un éventuel rêve  dont on rêve ?



Le modèle de Susan BOYLE semble être Élaine PAIGE :




Ne l'a-t-elle pas égalée, voire dépassée ?
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 20:55
Susan a été prise en main. Elle a changé de répertoire. Des personnes savantes en matière de chant lyrique lui ont appris qu'on chantait avec ses abdominaux, pour "faire sortir les sons de ses tripes". C'est possible sait-on jamais, mais elle, toute seule dans son coin, a appris autrement...
Ces premiers cours de chant lui ont posé problème au début de sa prestation. Regardez ses mains qui en disent plus que tout discours à postériori...
Puis, au bout de quelques mesures, son naturel revient. Sa voix vibre de nouveau. Elle reprend le thème à son compte et réussit l'exploit de nous bluffer une nouvelle fois.

Susan, tu as une voix divine et il apparaît clairement que si tu gagnais la finale de ce concours, ce ne serait que justice.
Mais que les requins de la production ne viennent pas casser ton talent naïf et exceptionnel. Ne te laisse pas faire ! Chante comme tu le sens : c'est toi qui est dans la vérité de la vibration et de la beauté de la voix naturelle.
Je ne sais si les premières notes sont manquées à cause de la technique du son que l'on enregistre ou à cause du trac engendré par toute cette histoire. Mais quoi qu'il en soit tu as chanté merveilleusement cette mélodie si célèbre, Susan.



Susan Boyle - Memories (Britains Got Talent - Semi Final)
envoyé par Susan-Boyle. - Regardez la dernière sélection musicale.

Susan a dit quelque part que son modèle était Elaine PAIGE. Je la trouve quant à moi plus proche de Barbra STREISAND. Cette dernière sera plus "limite" dans les sons graves alors que Susan BOYLE devra travailler dans les aigus et je suis quasiment certain que pour le tout début de "Memory" on a essayé de lui faire prendre conscience de sa colonne d'air, du rôle de ses abdominaux et on devine qu'elle en fait son mea culpa dès les premières notes de sa prestation. Mais le naturel (le sien) revient très vite au galop et elle reprend le "travail" à son compte. Alors, tout redevient très limpide, puissant et juste comme il le faut, quand il le faut.
Une de mes amies, professeur de chant lyrique ne manquera pas de confirmer cette observation : il fallait la laisser chanter comme elle l'a fait seule, comme elle l'a appris toute seule, jusqu'à la finale, devant sa majesté la reine Elizabeth II.
Après, on verra...


Voici Barbra STREISAND dans ce même memory de Cats.



Puis Elaine PAIGE :



Mais que de voix comme celles de Susan BOYLE restent en friche pour la vie !

Un exemple de talent réel au pays du Soleil Levant :



Minako Honda
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